Après avoir revu le Japon très touristique, me voilà sur de nouveaux chemins et cette fois, j’emprunte les sentiers sacrés.
Lors de ce voyage, je suis accompagné par la fine équipe de Chamane Essences. Ils captent bien les bonnes ondes ces deux-là ?. C’est grâce à leurs besoins spirituels que j’ai effectué ce petit périple.
Koyasan : Le chemin de Bouddha
Koya est une petite ville de montagne au sud d’Osaka. Il s’agit une ville battit durant le 9e siècle par le bonze Kukai (l’un des fondateurs du bouddhisme que nous connaissons actuellement). Elle abrite la plus grande communauté bouddhiste de l’archipel et on y compte une centaine de temples.
Venir à Koyasan, c’est donc l’occasion de faire une expérience extrêmement riche. Ici on nous donne la possibilité de vivre avec les moines et de partager une partie de leur vie d’ascètes.
Concrètement, on peut donc :
- dormir dans un temple
- déguster la cuisine des moines, exclusivement végétarienne et très zen
- participer à des cérémonies spirituelles
Après notre accueil au temple où nous dormirons le soir, nous partons voir l’Okunoin. Il s’agit du plus grand cimetière du Japon et c’est un des sites sacrés à ne pas louper lorsqu’on vient à Koyasan.
Cette nécropole est un lieu de pèlerinage à part entière. On y dénombre environ 200 000 tombes. Selon les croyances bouddhistes, ici, il n’y a pas de morts. Simplement des âmes en attente. Elles reposent sous une forêt de cyprès tous plus anciens les uns que les autres.
L’atmosphère est tellement sereine, qu’après notre dîner, armés de gants et bonnets, nous retournons sur ce lieu de repos. Les cimetières au Japon en pleine nuit, cela n’a rien d’effrayant.
Nous pousserons notre balade jusqu’au mausolée de Kobo Daishi (le nom populaire du fameux moine Kukai). Au fond du cimetière, à partir du pont éponyme, plus de nourriture ou de photo. Je ne vais donc pas provoquer les esprits… et puis c’est l’heure de rentrer. Demain le réveil des moines est à 6h et une cérémonie m’attend. ?
Ise : les sentiers Shintos
Après ce moment très zen à découvrir la voie de Bouddha, je reprends la route. Je pars désormais pour Ise au sud-est d’Osaka, près de la mer. Premièrement le climat est moins rude là-bas cependant un peu plus humide. Deuxièmement, cette destination n’est pas le fruit du hasard…
Ise est une ville très célèbre au Japon grâce à son sanctuaire consacré à Amaterasu, déesse suprême du shintoïsme. Dit de manière plus simple, elle est la déesse du soleil.
Lors de ma visite, le temple sanctuaire est bien fréquenté. Malgré la foule, il règne ici une ambiance très tranquille et un infini respect.
Pour nous, « petits blancs », le shintoïsme est un peu particulier. Il s’agit d’une religion animiste. Par définition, c’est une religion polythéiste ou l’on vénère des « Kamis » (Divinités) présents dans la Nature. Par conséquent nous n’y sommes plus vraiment habitués depuis bien longtemps.
Je regarde autour de moi et hormis les amis, pas d’occidentaux. C’est sans doute pour cela qu’on nous regarde avec ce coin d’œil curieux.
Le jour de notre visite sur les chemins sacrés du sanctuaire, il faisait un temps splendide. Concrètement on peut dire que Amaterasu nous a bien accompagnés durant cette journée. Arigato Kami-sama ?
Personnellement j’aurai bien aimé assister et trinquer pour les libations #sakéaddict ?
Venir à Ise c’est également l’occasion de voir un des autres lieux sacrés de la région. Les rochers des amoureux de Meoto Iwa. Ils représentent l’union de l’homme et la femme dans le mariage (symbolisé par cette corde sacrée en paille de riz, d’une tonne)
Costaud comme alliance quand même
Le petit mot de fin pour ces chemins sacrés
Pour conclure cet article, il faut bien avouer que ces détours sur les chemins sacrés du Japon m’ont fait un grand bien. Certes, le voyage est un vrai plaisir en soi, cependant pouvoir découvrir ces rythmes spirituels de toute une population en est un autre. J’adore ! Et vous qu’en pensez-vous ?