Une usine sans vie (pas beaucoup), paradis des graffitis (beaucoup)
Dans l’épisode précédent, je vous emmenais dans une usine désaffectée. Il est désormais grand temps de franchir les portes des bâtiments et de voir ce qui s’y cache. Bon j’ai déjà semé quelques indices et du coup, vous savez que je vais parler graffitis (SPOILER !)
Perdu dans l’immensité du site et après en avoir fait le tour par l’extérieur, je retourne un peu sur mes pas et plonge dans les entrailles du 1er bâtiment.
Tiens ! Il semble y avoir de la vie ici
Au milieu de ces grandes salles vides, je me sens un petit peu comme cette pièce… Seul au milieu de tout ce vide. Alors que certains pourraient trouver cela angoissant, je trouve la situation assez grisante. Ainsi cela me permet d’être plus concentré. Les oreilles aux aguets, dès fois que quelqu’un vienne. Le nez au vent pour découvrir des nouvelles odeurs… parfois, ça pique un peu quand même. Les yeux grands ouverts pour imprimer les lieux dans ma mémoire.
J’avance de salle en salle et je me rends compte de l’atmosphère un peu particulière du lieu. Même si abandonnée, cette usine est pleine de vie. J’en prends pour preuves la « propreté de certaines salle », l’installation du petit skate-park à l’entrée et le nombre de graffiti qui ornent les murs. Il y a du passage et à mon avis, beaucoup.
L’avantage de ces grandes salles c’est que les graffeurs ont pu s’en donner à cœur joie. La taille de murs leurs permet de faire les choses en grand. Certains graffitis sont carrément des fresques. De plus, les thèmes me plaisent beaucoup. J’en entends qui disent que je ne suis pas objectif là dessus. Je ne vois pas du tout de quoi vous parlez. 🙂
Pop Culture & Manga
Pourquoi ce titre de paragraphe Ben ?
Probablement parce que les graffitis tout comme les mangas sont d’excellents représentants de cette forme de culture. Une culture accessible à tous.
Un premier exemple de manga référencé par des graffitis, il s’agit d’un poids lourd du genre et de mon enfance. Saint Seiya de Masami Kurumada.
A voir tous les mercredi après-midi dans le club Do’
Histoire de bien enfoncer le clou, voici une autre référence manga exprimé sous forme de graffiti.
Spéciale dédicace à mon ami Pierre qui m’a fait découvrir Naruto, l’oeuvre de Masashi Kishimoto, il y a 15 ans… déjà
L’un à plus de 30 ans et l’autre plus de 15 ans désormais. Malgré cela, ces 2 séries restent très sympathiques à lire. Au même titre que les aventures d’Astérix par exemple. Avec des yeux d’adultes, on y apprends en plus, quelques petites choses sur la culture de nos lointains voisins nippons.
Pour les plus curieux d’entres vous, je vous ai ajouté les liens Wikipédia vers ces 2 œuvres.
Je me serai bien attardé plus longtemps sur ces graffitis géants, mais il me semble bien avoir entendu des voix… ainsi que des véhicules et des sirènes. il va peut-être falloir filer discrètement. Heureusement qu’une fenêtre est restée ouverte 🙂
Pénétrer sur un site interdit au public c’est faire monter l’adrénaline un grand coup. Franchir le seuil d’un des bâtiments c’est la libérer en se disant : « J’ai réussi, j’y suis ! »
Dans le calme des lieux, il faut cependant rester concentré et avancer. Mais cela n’en reste pas moins toujours une chouette aventure.